Mémoires d'Actuariat
Modélisation empirique des rachats conjoncturels
Auteur(s) TOUBON H.
Société ACPR
Année 2025
Confidentiel jusqu'au 27/06/2027
Résumé
La directive Solvabilité 2 impose aux assureurs de modéliser les options contractuelles, notamment les rachats, dans le calcul de la meilleure estimation. Cette modélisation doit reposer sur des hypothèses réalistes. Or, la modélisation des comportements de rachat reste complexe car les modèles théoriques sont difficilement exploitables. Jusqu’en 2022, la longue période de baisse des taux limitait l’utilisation de données empiriques pour modéliser ces rachats. C’est pourquoi, de nombreux acteurs utilisent les lois dites des ONC pour représenter ces comportements de manière normative. Les hausses de taux intervenues en 2022 et 2023 marquent une rupture dans cette tendance historique, offrant désormais une base empirique en contextes de baisse et de hausse des taux. La question centrale posée par ce mémoire est de savoir si cet enrichissement de l’historique des taux permet de modéliser de manière empirique les comportements de rachat en assurance vie. Dans cette optique, une méthode de construction de lois de rachat empiriques a été mise en place pour les 40 principaux organismes d’assurance vie et mixte, représentant 92 % des provisions mathématiques des contrats d’assurance vie individuels des supports euros en 2024. Cette approche, fondée sur l’identification des taux attendus et l’extrapolation des lois de rachat, permet de distinguer les composantes conjoncturelles et structurelles des comportements de rachat, sans toutefois constituer une méthode alternative solide à l’utilisation des lois ONC dans la modélisation des rachats conjoncturels.
Abstract
La directive Solvabilité 2 impose aux assureurs de modéliser les options contractuelles, notamment les rachats, dans le calcul de la meilleure estimation. Cette modélisation doit reposer sur des hypothèses réalistes. Or, la modélisation des comportements de rachat reste complexe car les modèles théoriques sont difficilement exploitables. Jusqu’en 2022, la longue période de baisse des taux limitait l’utilisation de données empiriques pour modéliser ces rachats. C’est pourquoi, de nombreux acteurs utilisent les lois dites des ONC pour représenter ces comportements de manière normative. Les hausses de taux intervenues en 2022 et 2023 marquent une rupture dans cette tendance historique, offrant désormais une base empirique en contextes de baisse et de hausse des taux. La question centrale posée par ce mémoire est de savoir si cet enrichissement de l’historique des taux permet de modéliser de manière empirique les comportements de rachat en assurance vie. Dans cette optique, une méthode de construction de lois de rachat empiriques a été mise en place pour les 40 principaux organismes d’assurance vie et mixte, représentant 92 % des provisions mathématiques des contrats d’assurance vie individuels des supports euros en 2024. Cette approche, fondée sur l’identification des taux attendus et l’extrapolation des lois de rachat, permet de distinguer les composantes conjoncturelles et structurelles des comportements de rachat, sans toutefois constituer une méthode alternative solide à l’utilisation des lois ONC dans la modélisation des rachats conjoncturels.
Auteur(s) TOUBON H.
Société ACPR
Année 2025
Confidentiel jusqu'au 27/06/2027
Résumé
La directive Solvabilité 2 impose aux assureurs de modéliser les options contractuelles, notamment les rachats, dans le calcul de la meilleure estimation. Cette modélisation doit reposer sur des hypothèses réalistes. Or, la modélisation des comportements de rachat reste complexe car les modèles théoriques sont difficilement exploitables. Jusqu’en 2022, la longue période de baisse des taux limitait l’utilisation de données empiriques pour modéliser ces rachats. C’est pourquoi, de nombreux acteurs utilisent les lois dites des ONC pour représenter ces comportements de manière normative. Les hausses de taux intervenues en 2022 et 2023 marquent une rupture dans cette tendance historique, offrant désormais une base empirique en contextes de baisse et de hausse des taux. La question centrale posée par ce mémoire est de savoir si cet enrichissement de l’historique des taux permet de modéliser de manière empirique les comportements de rachat en assurance vie. Dans cette optique, une méthode de construction de lois de rachat empiriques a été mise en place pour les 40 principaux organismes d’assurance vie et mixte, représentant 92 % des provisions mathématiques des contrats d’assurance vie individuels des supports euros en 2024. Cette approche, fondée sur l’identification des taux attendus et l’extrapolation des lois de rachat, permet de distinguer les composantes conjoncturelles et structurelles des comportements de rachat, sans toutefois constituer une méthode alternative solide à l’utilisation des lois ONC dans la modélisation des rachats conjoncturels.
Abstract
La directive Solvabilité 2 impose aux assureurs de modéliser les options contractuelles, notamment les rachats, dans le calcul de la meilleure estimation. Cette modélisation doit reposer sur des hypothèses réalistes. Or, la modélisation des comportements de rachat reste complexe car les modèles théoriques sont difficilement exploitables. Jusqu’en 2022, la longue période de baisse des taux limitait l’utilisation de données empiriques pour modéliser ces rachats. C’est pourquoi, de nombreux acteurs utilisent les lois dites des ONC pour représenter ces comportements de manière normative. Les hausses de taux intervenues en 2022 et 2023 marquent une rupture dans cette tendance historique, offrant désormais une base empirique en contextes de baisse et de hausse des taux. La question centrale posée par ce mémoire est de savoir si cet enrichissement de l’historique des taux permet de modéliser de manière empirique les comportements de rachat en assurance vie. Dans cette optique, une méthode de construction de lois de rachat empiriques a été mise en place pour les 40 principaux organismes d’assurance vie et mixte, représentant 92 % des provisions mathématiques des contrats d’assurance vie individuels des supports euros en 2024. Cette approche, fondée sur l’identification des taux attendus et l’extrapolation des lois de rachat, permet de distinguer les composantes conjoncturelles et structurelles des comportements de rachat, sans toutefois constituer une méthode alternative solide à l’utilisation des lois ONC dans la modélisation des rachats conjoncturels.
